Le Christ est revenu ! Et comme l’avait imaginé James Ensor, il a choisi Bruxelles pour son grand retour. Le 21 juillet qui plus est ! Tandis que l’église se prépare à rendre des comptes, le pays accueille la nouvelle avec allégresse; le Manneken Pis se pare d’une couronne d’épines, les chauffards changent de ton, les quartiers fleurissent. C’est l’effervescence au sein des différents gouvernements réunis à Val Duchesse. Car la venue du Christ n’est pas sans créer des problèmes linguistiques : qui accueillera le Sauveur ? Et dans quelle langue ?
Georges Lini, séduit par le regard corrosif de Dimitri Verhulst, s’empare de cette farce sans concession et nous envoie son messager colporter la bonne nouvelle : Le Christ est revenu ! En quelques « stations », le spectacle explore ce que cette annonce porte en elle d’espérances et de questionnements et dessine avec insolence et tendresse, le portrait de notre Belgique et de notre société.
Mais faut-il donc l’arrivée d’un Dieu pour rendre le monde meilleur ?