« Ma Andi Mangoul », c’est l’histoire de quelqu’un qui n’a rien à dire. Ou plutôt, qui ne peut plus le dire.
Convoquant l’expérience de son père assigné pour enseigner l’arabe à des gendarmes belges dans les années 80, Mohamed Salim Haouach écrit avec ce dernier et le public un procès verbal sur le système policier.
Humour grinçant, théâtre-action et documentaire comparaissent dans cette pièce à conviction qui interpelle sur la relation entre l’institution policière et les citoyen·nes.
Une confrontation des points de vue qui pointe de manière réaliste et percutante l’engrenage de la méfiance et de la violence. Avec une question ouverte : qui attribue les rôles de coupable et de victime ? La police, la justice, vous ?