Au septième jour de la création, l’harmonie régnait entre les êtres humains et la nature. Le paradis n’avait pas besoin ni de poète·sses ni de conteur·euses car la justice et la beauté étaient présentes toujours et partout.
Puis la cupidité est apparue entrainant dissonance et conflits. « Le septième jour » nous invite à considérer que le paradis n’est pas perdu, qu’il est quelque part maltraité, privatisé et surtout oublié ; qu’il est possible que ce soit lui, le paradis, qui ait été expulsé de l’humanité, expulsé de nos pensées et de nos rêves, et qu’il n’attend qu’un geste pour envisager un nouveau retour : qu’on ait le courage de l’imaginer.