« J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante mais pas pute, qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas »
King Kong Théorie est l’adaptation théâtrale de l’essai autobiographique de Virginie Despentes.Le texte puissant, cru et percutant, remet en question tous nos acquis et préjugés sur les hommes, sur les femmes et sur les autres.
Qu’est-ce que la féminité ? Qu’est-ce que la virilité ? Sommes-nous obligé.e.s de nous enfermer dans ces carcans ?
Un manifeste pour la liberté, une grande claque qui donne envie de « tout foutre en l’air ».
Une pièce fidèle à l’auteure, rock’n’roll, engagée, émouvante, qui ne laissera pas indifférent, que l’on soit déjà sensibilisé à Despentes et au féminisme ou non.La Capitale, 14/02/17
En collaboration avec la Rainbow House Brussels, dans le cadre du Pride Festival 2018.
D’après
Virginie Despentes
Mise en scène
Julie Nayer, assistée de Lisa Cogniaux
Avec
Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre et Delphine Ysaye
Décor sonore et vidéo
Ludovic Romain
Lumières
Félicien Van Kriekinge
Scénographie
Pol’Art
Costumes
Simon-Pierre Toussaint
Régie
Julien Dispaux ou Loïc Mottet
Photo
©Aude Vanlathem