Parfois, quand j’entends les informations rendre
compte de guerres ou de conflits invraisemblables,
que je lis dans les journaux comment des hommes,
des femmes, qui hier partageaient les mêmes pays
sont aujourd’hui ennemis irréductibles, je me
dis : « Et moi ? S’il y avait la guerre, comment ferais-je
pour résister ?
Et d’abord, résisterais-je ? Que ferais-je pour rester
humain et tenir à distance la barbarie ?
Ce qu’ont réalisé les Jeunes de Daraya, je trouve
que c’est exemplaire. Et leur histoire est belle et incroyable… »
Dans Daraya, Philippe Léonard croise deux récits : celui du voyage qu’il fit en 1989 dans la Syrie en paix et celui de la journaliste Delphine Minoui, fruit d’une correspondance menée par Skype en 2015-2016, avec des jeunes insoumis dans le pays en guerre.
Un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.