Tout bascule à la mort de Paul, son père, le 2 avril 2020, juste 2 semaines après le début du premier confinement.
Coincé entre des règles trop étroites et des distances trop grandes, Etienne Van der Belen s’interroge sur la place de la mort dans notre société et sur l’importance des rites funéraires.
Il décide ici de renverser la vapeur pour (re) tisser les fils d’une histoire où la mort bien vécue n’est pas une tragédie mais une célébration.
Dans ce seul en scène, le narrateur convie le public dans l’espace sacré du théâtre où, inspiré par ses diverses explorations ritualistiques, il partage avec les spectateur.ices un rite singulier et festif auquel son père, grand voyageur, aurait certainement aimé participer.
Célébration(s) propose une expérience de réparation collective. C’est un appel à la joie et au ré-enchantement de la vie.
« Au-delà du propos qui est un sujet qui nous réunit tous, ça m’a beaucoup parlé cet espace qui n’est plus un théâtre avec un public et un acteur mais plutôt des humains ensemble qui voyagent le temps d’une heure. C’était tellement beau et réconfortant. » – Retour d’une spectatrice