À l’ère du jetable, de l’éphémère, à une époque où il est commun de changer régulièrement de travail, de partenaire, de lieu de vie où, semble-t-il, rien ne se fixe, le tatouage, lui, s’impose à vie.
Ici seront racontées des histoires de tatoué.e.s qui ne se connaissent pas et ne se connaîtront jamais et qui pourtant ont accompli le même voyage, la même odyssée. Un passage entre ce qu’on ne sera plus et ce que l’on devient. Et dans ce genre d’acte, il y a toujours du vivant et du mort, le présent et le passé.
Héloïse Guay de Bellissen, dans son livre « Parce que les tatouages sont notre histoire », part d’histoires ancestrales liées au marquage de la peau et de récits entendus dans le salon de tatouage de son mari.
Après avoir pris le parti d’adapter ce livre, Sophie Jallet été forcée de se demander ce qui l’a poussée à se tatouer le corps et ce qui la relie à toutes ces histoires d’inconnu·e·s ?
Un seul mot lui est apparu : la mémoire.