Une femme rêve de jouer du piano. Mais ce rêve, dans le monde qui est le sien, dérange. Quand son mari l’autorise à jouer, à condition qu’elle cesse dès que les enfants partiront de la maison, une faille s’ouvre. Entre réalité et onirisme, entre chant, piano et confidences, Fissures en noir et blanc explore avec humour, poésie et intensité ce qui fissure, ce qui résiste, ce qui libère.

Dans une fiction inspirée de faits réels, oniriques et autobiographiques, entre conte moderne, stand-up et concert, Amandine Nkeshimana raconte le rêve nocturne qui lui a rendu accès à ses rêves de vie tout court.

Ce récit au ton parfois poétique parfois humoristique interroge sur les carcans, sur les clichés de l’exotisme, sur la maternité qui peut freiner les parcours, sur les places qui nous sont imposées, ou sur la place qu’on n’arrive pas prendre, c’est une fresque intime où les événements personnels dialoguent avec l’Histoire et où la musique – classique ou improvisée, au piano ou au chant – devient vecteur de liberté, de puissance et de réconciliation.

Premier seule en scène d’Amandine Nkeshimana, un voyage emporté par les notes du piano où la musique et le texte servent la narration et où l’humour et la tendresse côtoient les prises de conscience et les vibrations intimes.