Boris Vian déserteur ?
Le titre « Vian déserteur » est plus que jamais d’à-propos. Boris Vian refuse de prendre le fusil mais charge à la plume contre les va-t’en-guerre de tout poil. Sa façon à lui de combattre est poétique et pacifiste.
On résume Vian à quelques titres : « L’Ecume des jours », « Le déserteur » ou « J’irai cracher sur vos tombes », …
Mais l’homme est multiple : ce poète est musicien, traducteur, acteur, dramaturge, parolier, chanteur et aussi ingénieur… Il aime le mot, le triture et nous le rend neuf ; il aime la vie qu’il sent et sait fragile en lui, aussi la consume-t-il et la quitte-t-il à 39 ans, nous laissant ses innombrables fulgurances.
Autant dire que l’évoquer le temps d’un midi est une gageure. Mais il y a dans ce défi, quelque chose qui nous est accessible : c’est que sa poésie est si présente à travers toute son oeuvre que nous n’avons que l’embarras du choix pour dire « Vian ».
Il est à la fois prolixe et inclassable. Il est pluriel comme son temps. Il est contemporain et intemporel. Il attend toujours d’être dit et redit, d’être entendu encore et encore.
Voilà l’invitation proposée aux élèves de l’IAD et à celle du public des Midis de la poésie.
Avec
Manoël Dupont, Maïlys Dumon, Malika Temoura, Jérémy Lamblot, Carole Schils, Vaillant Roggemans, Baptiste Leclère, Mélissa Diarra, Arthur Goldberg, Marie-Sixtine Grignard, Emil Stengele, Marie Van Puyvelde, Elfée Dursen, Léopold Terlinden, Anaïs Dehaye.
Professeur
Bruno Georis