Les nuits sans lune – Archive
Dans l’infirmerie d’une maison d’arrêt pour hommes, une infirmière essaie de communiquer avec un détenu qui se taillade régulièrement les veines et à qui elle refait les pansements.La langue est concrète, d’aujourd’hui, portée par un souffle poétique et charnel, notamment lorsqu’elle fait parler son antihéros : petit truand, minable et magnifique à la fois, essayant de résister comme il peut à l’amenuisement de l’univers carcéral.
Une pièce intense, parfois violente, qui nous parle d’enfermement et de désir.